C’est le fameux « tétragramme » qui dit Dieu dans la bible. Il s’agit d’une forme du verbe être dont on ne connaît plus la prononciation. Il dit que Dieu est mais surtout, il dit que Dieu n’est pas dicible. Jean nous dit dans l’évangile que Jésus révèle Celui qui est.

Dieu est. Nous aimerions ajouter un attribut. Mais non. Dieu est un pont c’est tout. Cela signifie que tout ce que nous pouvons dire de Dieu n’est jamais que partiel, limité et incomplet.

Pourtant, pour nous, chrétiens, Jésus révèle Celui qui est non pas avec des paroles et des discours, mais à travers une vie humaine, une façon d’être. Sa façon d’être est source de vie, d’une vie qui traverse la mort. À travers Jésus, celui qui est nous invite à être à notre tour.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Lorsque nous regardons le Christ, Nous voyons qu’il est vraiment lorsqu’il communie à notre humanité. Il est lorsqu’il communie pleinement à notre vie avec ses joies (il est présent à de nombreux repas) et ses peines (il rejoint l’homme blessé que nous sommes). Nous avons l’impression que cette communion révèle ce qu’il est.

Si nous le croyons, Nous devons, nous aussi, chercher cette communion dans nos vies.

Ce qui ouvre une autre question : qu’est-ce qu’être en communion ?

Peut-être que la parabole du samaritain miséricordieux que Jésus raconte au pharisien qui lui demande : « qui est mon prochain ? » peut nous éclairer. Il n’y a pas de réponse théorique mais une façon d’être que nous pouvons construire à travers les événements que nous vivons.

Comment nous mettre en communion ?

Un chemin à inventer. Demandons à l’esprit de nous éclairer.

Un chemin à apprendre et si nous échouons ayons l’humilité du larron sur la croix : Seigneur prends pitié de moi, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.

Bonne journée

Xavier Nys