Cette citation convient bien à l’évangile d’aujourd’hui qui nous parle des trahisons de Judas et de Pierre. Cet épisode montre bien qu’un drame n’a jamais une cause unique ; il nous invite également à ne pas chercher un responsable de la mort de Jésus. C’est la complexité du cœur de l’homme que l’évangile pointe du doigt. Le mal qui peut prendre bien des formes : la haine, l’orgueil, la lâcheté, la peur, l’ambition, le désir de dominer, le refus de la remise en question.

Nous voyons que le mal touche aussi les plus proches de Jésus. Cela nous invite aussi à l’humilité. Nous pouvons aussi trahir le Christ. Soyons-en conscients.

L’important est de se tourner vers le Christ, de voir son attitude immuable. Malgré la douleur qu’il a dû ressentir. Il ne cesse de poser un regard d’amour et de pardon. Il vit en acte sa foi et refuse que le mal soit une entrave à l’amour.

Demandons-lui de pouvoir accueillir ce pardon qui nous ressuscité.

Bon mardi saint.

Xavier Nys