« De l’argent et de l’or, je n’en ai pas ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ, le Nazaréen, lève-toi et marche. »

Ce matin, j’ai reçu d’un ami une réflexion qui s’inspirait de propos de l’abbé Pierre : « J’ai pris depuis longtemps l’habitude de dire que le partage fondamental de l’humanité n’est pas entre les «croyants» et les «incroyants», mais entre les «suffisants» et les « communiants», entre ceux qui se détournent devant la souffrance des autres et ceux qui acceptent de la partager.

La première étape de la solidarité est l’écoute bienveillante de l’autre, d’essayer de comprendre sa situation. Ensuite de chercher à voir comment le remettre debout. Pour cela, il n’est pas nécessaire de donner de l’or ou de l’argent mais de voir avec ce que nous avons, et qui ne se limitent pas aux avoirs pécuniaires, Nous avons tous quelque chose à partager, des compétences, des relations, … La question est de savoir comment ces compétences peuvent contribuer à mettre des personnes debout.

La lecture des évangiles pourraient faire croire que c’est facile avec les miracles. Je crois que ces récits sont d’abord là pour nous faire réfléchir. D’autre part, comme nous avons des récits, le temps est condensé.

Devenir des communiants demande d’écouter, de prendre le temps de s’informer dans un premier temps. Ensuite, il nous faut discerner pour voir « ce que nous avons ». Enfin, il s’agit de faire preuve d’imagination afin de voir comment contribuer à mettre des hommes et des femmes debout.

En ce temps de Pâques, demandons à l’Esprit-Saint de nous guider.

Xavier Nys