La semaine dernière, je vous envoyais un appel afin de permettre la poursuite du projet pastoral. À ce jour, nous avons reçu 2210 euros. C’est une belle marque de solidarité qui donne confiance pour l’avenir.

Vos dons rejoignent la réflexion de ce jour : la présentation de la communauté idéale dans les actes des apôtres : « personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun » Ac 4, 32.

Ce passage donne la vissée : mettre en commun de sorte que personne ne soit dans l’indigence. La suite du récit montre que cet idéal se heurte vite à notre égoïsme. C’est un combat. Aujourd’hui encore nous voyons la difficulté de le vivre ; les pays riches rechignent à annuler la dette des pays les plus pauvres. Ce sont les mêmes défenseurs de cette politique qui, par ailleurs, montent en épingle la question des réfugiés et se font complices du véritable massacre vécu en mer méditerranée. Cherchez l’erreur !

Cet idéal se traduit dans la doctrine sociale de l’église par la notion de « bien commun et de destination universelle des biens » entre autres.

La doctrine sociale de l’église s’articule autour de quatre axes : la dignité de tout être humain sur lequel reposent les autres principes, le bien commun et la destination universelle des biens, la subsidiarité et la participation de tous à la vie sociale et enfin la solidarité et les droits humains.

Le bien commun est « l’ensemble des conditions sociales qui permettent, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée. Toute notre action sociale doit tendre vers ce bien commun.

La destination universelle des biens reconnaît que « si les biens peuvent être légitimement possédés de façon privée, leur usage doit être commun. » Rerum Novarum 19. A0insi « nul n’est fondé à réserver â son usage exclusif ce qui passe son besoin, quand les autres manquent du nécessaire. » Populorum progressio 23.

La doctrine sociale de l’église est hélas la grande oubliée, on préfère parler de morale ou de liturgie.. Pourtant elle mériterait toute notre attention.

Bonne journée

Xavier Nys