Très vite l’Église naissante est confrontée à un querelle entre les chrétiens issus du judaïsme et ceux qui venaient d’un milieu païen.

La question était de savoir s’il fallait passer par le judaïsme pour être chrétien. Le concile de Jérusalem a tranché la question. Il ne fallait pas passer par le judaïsme pour être chrétien. Cela n’empêche pas un respect pour les deux traditions judéo- ou pagano-chrétienne.

Les apôtres se sont laissé guider par l’Esprit-Saint. L’Esprit-saint est surprenant car il ne se laisse pas enfermer dans des rites ou des dogmes. Ce qui ne signifie pas que ces derniers soient insignifiants, que du contraire. Mais ils n’ont de sens que s’ils permettent à l’Esprit de toucher le cœur des hommes. Le Christ est venu toucher le cœur des hommes.

Les dogmes sont importants dans la mesure où ils peuvent nous guider dans une meilleure compréhension de notre foi. Ils doivent permettre de rationaliser notre foi, de la réfléchir.

Les rites sont importants ; ils doivent servir à nous permettre de construire notre relation à Dieu. Nous sommes des êtres incarnés, sans rites, notre foi risque d’être platonique.

Des divergences de vue sont inévitables, des conflits sont inévitables. Evitons de nous braquer sur nos positions et faisons confiance à l’Esprit qui nous guide à travers ces conflits qui sont autant d’occasions de réfléchir notre foi.

N’oublions jamais que Dieu est plus grand que notre cœur, que notre intelligence. Laissons-le nous guider à travers ces conflits. N’oublions pas qu’il est notre bon pasteur, il nous conduit vers de verts pâturages.

Bonne journée.

Xavier Nys