La première lecture d’aujourd’hui m’a fait penser aux mamans. Dès le début de l’église, il y a des disputes et des jalousies et les apôtres doivent faire preuve d’ingéniosité pour les résoudre. Ils font appel à l’Esprit-Saint, l’esprit d’amour pour trouver une manière de passer à travers ce conflit tout en maintenant l’unité dans la famille.

Que de fois, les mamans ne doivent-elles pas puiser au plus profond d’elles-mêmes, de leur amour pour faire face à ces conflits que peuvent vivre leurs enfants, en famille, à l’école avec des copains ou des copines.

Que de fois elles doivent faire preuve d’ingéniosité, d’imagination.

Je pense à toutes les mamans qui doivent garder les enfants tout en travaillant et qui doivent être partout à la fois.

Je pense à celles qui peuvent compter sur un mari, un compagnon, un papa pour les soutenir et vivre cette mission avec elles.

Je pense aussi à toutes celles qui sont parfois bien seules face à leurs responsabilités.

Je pense à celles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts et dont le cœur doit saigner parce qu’elles n’arrivent pas à donner ce qu’elles voudraient à leurs enfants.

Je pense à celles qui sont peut-être à bout et dépassées.

Je pense à celles qui se demandent si elles ont été de « bonnes mamans »

Je pense à celles qui ont perdu un enfant et pour qui ce jour doit être plus lourd à porter.

Je pense à celles qui ont le bonheur d’avoir leurs enfants autour d’elles.

A celles qui se sentent dépassées, je voudrais dire cette phrase de saint Jean : « votre cœur aurait beau vous accuser, Dieu est plus grand que votre cœur et il connaît toute chose ». Il vous fait confiance et il vous aime.

A toutes ces mamans, et à toutes les mamans de cœur je voudrais dire merci pour l’amour que vous avez donné. C’est lui qui nous fait grandir.

Bonne fête à toutes