Quelle phrase étonnante !

Le disciple que Jésus aime voit et croit.

Or que voit-il ?

Un tombeau vide. Cette expérience du vide que nous faisons tous face à la mort. Le vide si difficile à vivre. Le vide lorsqu’un être cher meurt.

Aujourd’hui, nous sommes invités à regarder la mort en face. Nous sommes aussi invités à voir l’invisible de notre vie, cette trace que nous laissons dans le cœur des autres. Cette flamme d’amour qui a rayonné dans la vie de nos défunts. Cette flamme d’amour partagé. C’est cela que Jean voit. Cette richesse profonde de la vie de Jésus, cette richesse d’amour et il croit que la vie continue car l’amour continue.

A la suite de Jean, cherchons à voir l’invisible, la richesse profonde de chacun d’entre-nous au-delà des apparences. La richesse des relations qui nous font vivre et que la mort pourrait mettre en doute.

Il est difficile de parler de cette foi mais j’aimerais vous partager une émotion musicale :

Il y a quelque mois, en écoutant l’émission « Noms de Dieu » consacrée à Paul Damblon. Edmond Blattchen avait demandé à Paul Danblon de partager un morceau de musique qui l’avait touché. Ce dernier avait choisi la musique funèbre maçonnique K. 427 pour illustre son propos. Cette musique se termine sur une suite de 3 accords en mineur et d’un accord en majeur en point final. Ces 4 accords sont, pour moi ceux qui expriment le mieux la phrase il vit et il crut. Si vous en avez l’occasion allez écouter ce morceau. Il dit beaucoup plus que tous les discours.

Bonne journée à tous

Xavier Nys

Curé